Au bout du littoral

Au bout du littoral

Édition et traducrtion (de l'anglais)  : Lionel Bize, Laura Daengeli, Christian Indermuhle, Christine Ritter, Thibault Walter

Pour ce treizième volume de la collection, l’équipe de Rip’On|Off a choisi de traduire les textes d’un vagabond de la musique américaine : Harry Partch (1901-1974).
Autodidacte, dans un premier temps en composition classique, il organisera, à vingt-neuf ans, un autodafé de toutes ses œuvres pour recommencer à zéro. Il veut un autre langage musical !
Bercé enfant aux sons de « chants hébreux, théâtre chinois, […] rituels yaquis », puis sillonnant à pied la Californie, l’instrumentarium et le langage musical classiques ne peuvent pas rendre la complexité des sons du dehors, ni toutes les variations des inflexions du langage. Il considère que, dans le langage occidental, « nous fermons toutes les portes toute autre aventure de consonance et aussi, étonnamment, nous fermons toutes les portes à toutes aventure significative de dissonance». Il lui faut donc repartir au point de départ de ce qui constitue la musique, créer son propre système de notation pour une échelle de 43 degrés, réinventer les instruments qui pourront rendre cette musique…
Seul jusqu’au bout, il eut une influence considérable chez les explorateurs de la microtonalité (Tenney, Ligeti) et fit aussi communauté autour de lui. L’artiste écologue sonore David Dunn par exemple est un disciple.

Au bout du littoral réunit trois textes de Partch, écrits de randonnées et critiques musicales des années 40 :
1. « Au bout du littoral » est la traduction de « End Littoral. The Journal of a Hiking Trip », fragments d’un journal longtemps resté inédit ;
2. « W.B. Yeats » est la traduction d’un texte en hommage au poète irlandais ;
3. « Tracés musicaux » les l’esquisse du rapport final envoyé par Partch à la Carnegie Corporation en 1940 suite à l’obtention d’une bourse.

  • Date de parution : 15 octobre 2020
  • ISBN : 978-2-37466-017-2
  • 15,00 €
  • 14,8 x 20,3 cm
  • 56 pages
  • 90 g